Publications

Monographie : 

Parution de l’ouvrage collectif (coordonné par Thierry Libaert, avec Bernard Motulsky, Nicolas Vanderbiest et Mathias Vicherat,  Communication de crise chez Pearson France (juin 2018).

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Parution de l’ouvrage « Egocracy Now! Chroniques du « failed state » et d’ailleurs » à La Charte (janvier 2017). Le livre peut également être commandé ici.

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Quatrième de couverture : 

« La science est trop lente ! » Dixit Arthur Rimbaud. Mais « peut-on penser dans la vitesse » tempère Pierre Bourdieu ? Nicolas Baygert se pique de résoudre ce dilemme. Il analyse ainsi ‘in vivo’ et par le menu des tourbillons de faits, d’infos, de récits et d’anecdotes de Belgique et d’ailleurs, relayés par la presse et parfois élevés au rang d’affaires d’État, avant de fondre dans l’insignifiance comme neige au soleil. – Quand un flux continu d’actus politiques et sociales en ébullition propose une succession exaltée de monothématiques surexploitées jusqu’à la trame… – Quand la presse de tous bords filtre les faits selon leur potentiel émotionnel et nous dresse à réagir en foules sentimentales… – Quand le réel se morcèle en autant de saynètes fugaces et tragiques poussant l’ensemble des intervenants à surjouer l’instant… …il convient précisément de s’intéresser au jeu ‘égotiste’ de tous ces acteurs médiatiques à l’unique motif : le sacre par l’image ! L’auteur s’y emploie et nous en livre un décryptage minutieux et savoureux, de Bart à Zahia ou d’Elio à Zemmour, synthétisable en un mot : le branding, à savoir la mise en marque. Par-delà le diagnostic proposé, il reviendra à chacun de se pencher sur les implications de ce ‘tout à l’égo’ théâtral.

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Autres contributions ou articles universitaires ou semi-académiques publiés :

Résumé

La standardisation des formats, l’hystérisation des procédés et l’accélération du temps médiatique conduisent au triomphe du « fast-thinking », penseurs « instantanés » amenés à intervenir sur tous les sujets de l’actualité. Progressivement, l’expert quitte le domaine scientifique pour entrer dans celui du commentaire.

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Abstract

The Internet has become a semantic battlefield where parties and government representatives are subject to virtual agitators, scamming or smear campaigns. As new forms of civic engagement tap into the potential offered by social media platforms, they require less commitment from citizens, who increasingly turn away from conventional political participation. However, beyond these manifestations, which eventually produce little real-world impact, online activism can also result in more consolidated forms of politicking, far removed from traditional party structures. Established leaders, used to conventional means of political communication, are thereby confronted with grassroots movements resulting from the spontaneous aggregation of different online protests. This paper shall first refer to the Presidency of François Hollande – a President facing an ever-growing oppositional swarm, with protests such as the Manif pour Tous or the Printemps français. The paper will then take a closer a look at two German political movements, which have emerged during Chancellor Angela Merkel’s third mandate: the party Alternative für Deutschland (AfD) and the grassroots organisation « Pegida ».

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  • Postface. Dans Van den Abeele, EricLes combats socialistes dans l’imagerie populaire : 1885-1940, Luc Pire, 2016.

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Résumé : 

Les potentialités liées au décloisonnement numérique de la parole politique facilitent le processus de co-construction d’une offre partisane d’un nouveau type. Le consumérisme politique vise à décrire ce phénomène. Il s’agit, à travers les exemples récents du Tea Partyet du Parti pirate, d’appréhender l’émergence d’un activisme autogéré, voire peer-to-peer.Alors que ces deux mouvements innovent de par leur dynamique décisionnelle, il paraît néanmoins utile d’examiner leur impact réel sur le jeu démocratique, par-delà leur nature proprement contestataire, ainsi que d’évaluer leur capacité à refonder les modalités de la participation.

Résumé :

Une politique régie par la logique des marques ? Le recours aux marques dans un contexte politique, à savoir, la reconnaissance de partis politiques ou d’élus comme marques, peut être retracé aux années 1990 et fait l’objet de recherches en particulier au sein du champ académique anglo-saxon, avec en point d’orgue : l’application des principes du management de marque [branding management] aux partis politiques et au comportement des électeurs.

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Résumé :

La notion de « marque politique » illustre l’ajustement du politique aux impératifs communicationnels en vigueur. La forme-marque met ainsi en lumière la convergence du politique et du consommable. Ce glissement vers le domaine des marques se traduirait aujourd’hui par l’avènement d’un « consumérisme politique » dans lequel, par l’entremise des réseaux socio-numériques, la souveraineté du consommateur s’impose comme modèle de souveraineté politique. Comme communautés de marques politiques, le Tea Party et le Parti Pirate fournissent deux exemples de ces nouvelles formes de mobilisations issues de l’agrégation de consomm-acteurs politiquement engagés.

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Résumé : 

Avec l’avènement du Web 2.0, les « marques politiques » disposent de nouveaux outils pour cibler et mobiliser leur électorat. Mais au lieu d’accompagner une mouvance « bottom-up », favorisée par l’émergence des médias sociaux, les marques politiques doivent faire face à de nouveaux lieux de jugement collectifs et interactifs. Dans un dialogue en temps réel où le citoyen-consommateur devient partie prenante, on assiste à l’émergence de nouveaux mouvements citoyens 100% grassroots: une contre-opinion cyber-diffusée cherchant à influer sur le débat publique et à donner le La dans cette « grande conversation ». Une agora virtuelle qui s’érige progressivement en panoptique participatif, où il s’agira désormais de soigner sa « réputation digitale », soumise au jugement constant exercé par les citoyens-consommateurs.

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Résumé :

Comme espaces archétypiques du système consumériste, les centres commerciaux exercent une action immersive médiatée sur les individus, participant à leur transfiguration en consommateurs immergés. Aussi, l’immersion consumériste s’appréhende comme une dimension de la sujétion. Les dispositifs relevés dans les espaces marchands correspondent aux trois dimensions de l’immersion: le conditionnement culturel, l’immersion effective par les dispositifs sensoriels et l’entretien par les rituels de champ. Ces dispositifs, dans un souci de réenchantement de la consommation, suscitent une interaction de la part des consommateurs bien que constituant, in fine, un substrat cognitif assimilable passivement. En outre, par sa nature autoréférentielle, l’immersion consumériste déborde du cadre limité des espaces marchands – une dédifférenciation suscitant une interrogation réelle autour de la possibilité d’émersion.

Présentation de l’ouvrage :

Douter de l’existence du marketing politique, c’est s’assurer d’être pris pour un naïf. Le recours aux outils et au langage du marketing par le monde politique paraît évident, tout comme la manipulation des citoyens par le marketing. En cette année d’élections présidentielles, cet ouvrage propose un examen critique et international du marketing politique. Des chercheurs de disciplines différentes soulignent que les rapports entre marketing et politique sont plus complexes, plus subtils qu’on ne le pense généralement. Comprendre sans préjugés, mais non sans esprit critique.

Les auteurs

Nicolas Baygert, Michel Bongrand, Sonia Capelli, Éric Dacheux, Roger Dupuy, François Heinderyckx, Virginie Martin, Renato Janine Ribeiro, William Sabadie, Thomas Stenger, Olivier Trendel, Dominique Wolton

Résumé : 

La problématique de la transparence au sein du web 2.0 dépasse aujourd’hui de loin les aspects purement techniques – tels que les paramètres de confidentialités propres à ces plateformes – pour toucher à des interrogations d’ordre politique. Quel est l’impact de cet « impératif de transparence » sur les acteurs politiques et sur les modalités de participation des individus engagés dans les réseaux socionumériques ?

The CHALLENGE observatory (The Changing Landscape of European Liberty and Security) is a Research Project Funded by the Sixth Framework Research Programme of DG Research (European Commission)

  • Anti-System Politics. Alternative Normative Attractors in Chaotic Political Systems:The Case of the Front National. Mémoire de Master en Relations Internationales (2003), University of Kent, Royaume-Uni. Texte en ligne.

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